« Farewell to experience », ou « l’adieu pour expérience » : joli titre pour une manifestation qui s’est donnée cette année comme fil directeur la rupture avec le passé.
Pour la huitième édition de Lianzhou Foto Festival, sa fondatrice, directrice et curatrice, Duan Yuting, a exploré cette attitude qui en photographie comme dans l’art provoque questionnements et positionnements. Notamment dans l’exposition phare du festival qu’elle a signé avec Beate Cegielska, directrice de Galleri Image au Danemark et où s’articulent des œuvres récentes ou non d’une cinquantaine d’artistes scandinaves et asiatiques (chinois essentiellement) dont les expériences visuelles intrigantes rompent ou tendent à rompre avec la pratique de la photographie traditionnelle et/ou sa forme narrative.
En contrepoint, trois focus consacrés plus spécifiquement à la scène danoise, sud-américaine et sud-coréenne développent d’autres positionnements radicaux. Autre dominante de la programmation 2013 : l’exposition du collectionneur Thomas Sauvin qui a montré à travers une sélection resserrée des 500 000 images et négatifs d’amateurs qu’il a sauvés de la destruction à Pékin, la perception de la photographie des Chinois et son rôle durant les années 1980-2000, non sans révéler là encore quelques ruptures, en particulier avec la photographie des Occidentaux.
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La rupture en ligne de force
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Abonnez-vous dès 1 €Lianzhou, province du Guangdong, Chine, www.lianzhoufoto.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : La rupture en ligne de force