Dans un village, près de Narbonne, le L.A.C. (Lieu d'Art Contemporain) accueille Roman Opalka. Depuis 1965, cet artiste polonais a défini sa recherche picturale en partant du chiffre “un” jusqu'à l'infini. Il écrit ainsi une suite de nombres sur des toiles dont les fonds s'éclaircissent au fil des ans, passant du noir le plus profond pour, un jour, aboutir au blanc le plus pur. Quand une toile est achevée, il se prend en photo puis s'enregistre sur un magnétophone et énumère les nombres en polonais. Opalka œuvre sans trêve à la recherche du temps perdu.
SIGEAN, Hameau du Lac, jusqu'au 27 septembre.
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La polka numérique d'Opalka
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : La polka numérique d'Opalka