Jusqu’au 28 juillet, le Musée d’Orsay présente, dans des espaces bientôt dévolus à ses collections permanentes de photographie, une quarantaine d’épreuves acquises par l’État et la Ville de Paris lors des grandes ventes de printemps à Paris. Il s’agissait de la dispersion du fonds de photographies de Viollet-le-Duc et d’une partie de la collection Jammes, comprenant le fonds d’atelier de Charles Nègre (lire le JdA n° 146, 5 avril 2002). Parmi les vues d’architecture des années 1850 ayant appartenu à Viollet-le-Duc figurent notamment le Baptême du prince impérial à Notre-Dame de Charles Marville, la Cathédrale d’Amiens d’Henri Le Secq et les Sculptures de la Sainte-Chapelle ou Notre-Dame de Mestral. Elles ont été achetées pour la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. De la collection de Marie-Thérèse et André Jammes est issu un “incunable” de la photographie, une gravure héliographique réalisée par Nicéphore Niépce en 1825, qui a été attribuée à la Bibliothèque nationale. Dans l’exposition seront également présentés les “instantanés” du fonds Charles Nègre : Scènes du marché au port de l’Hôtel de Ville, les Ramoneurs ou encore les Terrassiers de 1853. De la même année date le fameux Stryge pris sur une galerie de Notre-Dame.
Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris, tél. 01 40 49 48 14, tlj sauf lundi 10h-18h, jeudi jusqu’à 21h45, dimanche 9h-18h.
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La photographie en vitrine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°151 du 14 juin 2002, avec le titre suivant : La photographie en vitrine