Cuiseaux, en Saône-et-Loire. Sa mairie, son clocher et ses peintres – immenses : Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), dont le village est l’un des fiefs, et Édouard Vuillard (1868-1940), enfant du pays auquel Cuiseaux consacre deux expositions en miroir, inscrites dans le cadre de sa troisième Biennale d’art : d’un côté, une vingtaine d’œuvres inédites du maître ; de l’autre, en guise de filiation, des toiles du peintre Jacques Truphémus (né en 1922) et des sculptures de son ami Olivier Giroud (né en 1943). Pastels et huiles (Étude pour la comédie du Palais de Chaillot, vers 1936) de Vuillard dialoguent admirablement avec les récentes compositions de Truphémus, dont Balthus affirmait qu’il « était l’un des plus grands peintres français ». La dilution optique du paysage et la vaporisation du monde des deux peintres n’excluent jamais, au contraire, un ancrage dans le réel, ce que confirment les sculptures ligneuses ou minérales de Giroud. La nature, ce réservoir infini.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La nature investie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Galerie d’Hauteville, rue Édouard Vuillard, et Grande Salle de la mairie, mairie, 1, place Pierre-Puvis-de-Chavannes, Cuiseaux (71), www.cuiseaux-paysdespeintres.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : La nature investie