“Ne faites pas la même chose que moi, chantez votre propre chant”, disait Bourdelle à ses élèves de l'Académie de la Grande Chaumière qui avaient tendance à regarder son travail avec trop de respect. De 1909 à sa mort en 1929, l'artiste va donner des cours pleins de vie, qui éveillèrent certains talents et non des moindres puisque, parmi ses épigones, se comptent les noms d'Alberto Giacometti, Germaine Richier ou Otto Gutfreund. Si les deux premiers ont connu la consécration de la rétrospective – le premier au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, la seconde à la Fondation Maeght –, il reste à redécourir le travail de l'artiste tchèque. Ses bronzes très construits et architecturés rappellent la monumentalité des sculptures du maître Bourdelle.
L'ISLE-SUR-LA-SORGUE, Hôtel Donadei de Campredon, jusqu'au 4 octobre puis au musée Bourdelle à Paris.
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La leçon de Bourdelle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : La leçon de Bourdelle