Ledoux, Fragonard, David, Proudhon, Bartholdi... Nombreux furent les artistes à avoir adhéré ou côtoyé les loges maçonniques, notamment au XVIIIe siècle, autour de la loge parisienne des Neuf Sœurs dont Houdon fut le portraitiste officiel. Ils y trouvaient un espace de réflexion et d’échange, et un répertoire iconographique nourri par le langage symbolique maçon.
Né en plein siècle des Lumières, le mouvement maçonnique s’est en effet inspiré avec syncrétisme du corporatisme médiéval, du mythe chevaleresque, des textes bibliques, du cosmos ou de la nature, et d’un idéal de fraternité. Évocation d’une loge, avec son cabinet de réflexion, peintures ou sculptures viennent ainsi illustrer l’importance des productions artistiques témoignant d’accointances avec ce milieu.
L’exposition est aussi l’occasion d’évoquer le cas de Gustave Courbet, dont le célèbre tableau, L’Atelier, avait fait l’objet d’une interprétation maçonnique lors d’une exposition au Grand Palais en 1977. Grâce à une vidéo-projection, Pierre Mollier, archiviste au Grand Orient de France, entend nous démontrer l’inverse.
« Une fraternité dans l’histoire : les artistes et la franc-maçonnerie aux XVIIIe et XIXe siècles », musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, 1 place de la Révolution, Besançon (25), tél. 03 81 87 80 49, jusqu’au 30 janvier.
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La franc-maçonnerie et les artistes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : La franc-maçonnerie et les artistes