À l’instar du design, l’art contemporain est un label bien commode pour rafraîchir une image. Après une période de déprime, la Biennale de céramique de Vallauris s’internationalise et s’ouvre donc à la création contemporaine.
Depuis quelque temps en effet, la Biennale, qui célèbre cette année son quarantième anniversaire, peinait à sortir d’une production disons trop « provençale ».
Il est vrai qu’il est difficile de s’échapper d’une tradition qui remonte au XVIIe siècle et de quelques figures tutélaires, telle celle de Picasso qui ne décora pas moins de trois mille céramiques (sorties des ateliers Madoura) entre 1948 et 1955.
La nouvelle Biennale, qui s’appuie sur deux événements, un concours et une série d’expositions dans différents lieux de la ville, accueille ainsi une délégation de céramistes chinois. Parmi les neuf cents œuvres qui ont concouru, seules trente ont été retenues par le jury et aucune ne vient des céramistes de Vallauris. De nombreuses expositions sont ouvertes jusqu’à fin novembre. L’occasion de voir ou revoir une œuvre de Huang Yong-Ping déjà exposée au Louvre dans le cadre de la mode des confrontations art ancien/art contemporain.
« Biennale internationale de céramique contemporaine de Vallauris », différents lieux dans la ville, Vallauris (06), http://biennale.vallauris.free.fr, jusqu’au 20 novembre 2006.
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La céramique après Picasso
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : La céramique après Picasso