Après la mort de Raymond Voinquel, en 1994, la Mission du patrimoine photographique (ministère de la Culture) a acheté l’ensemble du fonds du photographe, des milliers de négatifs et de tirages actuellement en cours d’inventaire.
Du 26 septembre au 4 janvier, à l’Hôtel de Sully (62, rue Saint-Antoine 75004 Paris), elle en expose une sélection autour des trois thèmes de prédilection de l’artiste : portraits, paysages et nus masculins. Photographe de plateau pendant près de cinquante ans, Voinquel vouait un culte à la beauté, et rendre une vérité psychologique dans un portrait n’était pas sa première préoccupation. Travaillant à la chambre, maître de la lumière, étudiant des mises en scène sophistiquées, il préférait anoblir ses sujets, les parer de rêve ou de mystère pour magnifier corps et visages. Il a du reste travaillé un temps pour le studio Harcourt, dont il a été le seul photographe à pouvoir signer ses images. À l’occasion de cette exposition, les éditions du Patrimoine et le Seuil publient Raymond Voinquel, les acteurs de rêve (210 p., 320 F).
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La beauté selon Voinquel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°44 du 26 septembre 1997, avec le titre suivant : La beauté selon Voinquel