STRASBOURG - « La nature est créatrice et nous le sommes aussi. Elle l’est jusqu’à la moindre chose, et puisqu’il est plus facile de s’en apercevoir d’un regard rapide et intense dans un petit détail, c’est bien par les petites choses que nous avons commencé à imiter la nature créatrice », expliquait Paul Klee en 1924 dans l’Héritage pédagogique.
L’exposition que le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg consacre à l’artiste met en évidence l’importance de la nature comme source de création dans son œuvre. Klee s’attache à étudier les détails parfois microscopiques des plantes et des êtres qu’il transpose et reproduit dans ses tableaux. En témoignent Paysage de parc (1920), Équilibre chancelant (1922), Héritage pédagogique (1923), Avant l’éclair (1923), Jardin d’oiseaux (1924) ou encore Harmonie de la flore nordique (1927) qui font partie de la centaine d’œuvres réunies à Strasbourg.
Jusqu’au 20 juin, Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, 1 place Hans-Jean-Arp, 67000 Strasbourg, tél. 03 88 23 31 31, tlj sauf lundi, 11h-19h, 10h-18h le dimanche et 12h-22h le jeudi. Catalogue coédité avec Hazan, 216 p., 40 euros.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Klee des champs
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°195 du 11 juin 2004, avec le titre suivant : Klee des champs