À Milan, Claudia Gian Ferrari propose une grande exposition pour célébrer les soixante ans d’activité de la galerie. Dédiée aux fondateurs, "Ettore e Alba Gian-Ferrari" se présente comme une véritable revue de l’art italien du XXe siècle, avec des œuvres de Carrà, De Pisis, Campigli, Savinio, de Chirico, Pirandello et quelques autres.
À Bologne, après l’Arte Fiera 96, deux galeries de la ville proposent en février des expositions consacrées à Hans Hartung : à la Galleria Bortolotti, une sélection de toiles commençant à l’après-guerre ; chez Paolo Nanni, "l’Opera ultima", un choix d’œuvres datées de 1989, dernière année de production de l’artiste qui a disparu en 1990. Toutes deux sont organisées en collaboration avec la Fondation Hartung. Toujours en février, De’Foscherari accueille, pour une rencontre-confrontation, Ceroli et Pistoletto, avec des œuvres des années soixante et soixante-dix. Les belles céramiques de Leoncillo, ainsi que quelques cartons de la période informelle, sont exposés chez Sanluca.
À Rome, l’Attico de Fabio Sargentini propose "Martiri e santi" : soixante-treize événements monographiques qui se suivent d’un jour sur l’autre, du 1er février au 30 avril. Le "théâtre" de ces événements est un mur de 4,50 x 3,70 m, recouvert de vernis noir, sur lequel seront exposées les œuvres des différents artistes, accompagnées d’un texte critique de présentation. Parmi les premiers à inaugurer cette sélection, Pino Pascali, suivi par Nunzio, Ceccobelli, Levini, Uncini, Dessi, etc.
L’Afrique entre en scène à la Sala 1 : tout le mois, des sculpteurs, des artistes vidéo et des peintres, reconnus au niveau international pour la plupart, exposeront leurs œuvres. Avec cette opération, la galerie entend promouvoir, diffuser et soutenir l’art africain contemporain, pour devenir un lieu de référence.
À Naples, l’activité de la galerie Lucio Amelio reprend, le 2 février, une exposition consacrée à Shirin Neshat, une Iranienne vivant à New York. Les femmes et leur rôle dans la culture islamiquel sont les sujets essentiels de son œuvre, qui a pour éléments récurrents le voile, le corps…
Traditionnellement attentif à la photographie italienne du XXe siècle, le Studio Trisorio présente une anthologie des œuvres de Mario Giacomelli, depuis les premières images des années cinquante et soixante aux séries les plus connues de ces périodes – Vita d’Ospizio" (1954-56), "Scanno" (1957-59), "Lourdes" (1957-59), etc. – à travers ses thèmes les plus représentatifs, comme par exemple les paysages.
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Italie : l’Afrique entre en scène à Rome
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°22 du 1 février 1996, avec le titre suivant : Italie : l’Afrique entre en scène à Rome