LONDRES - Pour fêter ses cent cinquante ans, la National Portrait Gallery, à Londres, convie deux grandes figures aux antipodes, William Shakespeare et Andy Warhol, et inaugure de nouveaux espaces. La rétrospective autour du dramaturge déploie portraits, costumes et reconstitutions d’objets du Théâtre du Globe, tandis que l’exposition sur le plus narcissique des artistes pop offre une vue originale de son œuvre à travers dix « portraits de juifs ». Un face-à-face entre passé et présent, que l’on retrouve avec l’ouverture de la Tudor Gallery, dédiée aux portraits d’histoire, et de la Balcony Gallery, qui accueille les années 1960 et 1970. Le musée présente aussi une sélection de ses acquisitions de ces quinze dernières années, et projette déjà des extensions, avec un espace consacré aux lettres et au spectacle vivant.
« Sur les traces de Shakespeare », jusqu’au 29 mai, « Icônes et idoles : la commande de portrait aujourd’hui », jusqu’au 18 juin, « Andy Warhol : dix portraits de juifs du vingtième siècle », jusqu’au 2 juillet, National Portrait Gallery, Saint Martin’s Place, Londres, tél. 44 207 312 2463
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Icônes passées,idoles futures
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°232 du 3 mars 2006, avec le titre suivant : Icônes passées,idoles futures