Si la culture celte est omniprésente, représentée par un folklore souvent galvaudé, ses racines
artistiques et ses fondements historiques demeurent méconnus. Pour lever le voile sur une civilisation qui constitue les racines de l’Europe, le musée de Mariemont présente près d’un millier de pièces de métaux précieux, un parcours de découverte d’un peuple dont la transmission de la culture se faisait essentiellement par l’objet, qu’il soit usuel, funéraire, de parure ou de culte. Implantés dans la quasi-totalité de l’Europe centrale et occidentale dès le VIIIe siècle av. J.-C., Celtes de toutes contrées, qu’ils soient boïens de Bohême ou bèmes de Belgique, vont mutuellement s’enrichir jusqu’à l’émergence d’un art unifié, en marge des autres arts de l’Antiquité. Exempts de toute représentation figurative, les Celtes suggèrent davantage qu’ils ne montrent.
En résulte un recours systématique aux motifs géométriques, symbolisant le culte de l’univers ainsi qu’une stylisation végétale, inspirée par les Celtes transalpins. La visite s’avère une découverte surprenante des origines plurielles d’un art pourtant singulier.
« Celtes, Belges, Boïens, Rèmes, Volques », musée royal de Mariemont, 100, chaussée de Mariemont, Morlanwelz, Belgique, tél. 32 (0) 64 21 21 93, jusqu’au 3 décembre 2006.
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Huit siècles d’art celte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°583 du 1 septembre 2006, avec le titre suivant : Huit siècles d’art celte