Par son nom, Madeleine, le personnage incarné par Kim Novak dans Vertigo (Sueurs froides) constitue une introduction rêvée à « Hitchcock et l’art », au Centre Pompidou à Paris (jusqu’au 24 septembre).
Quoiqu’elle ait été réduite depuis sa présentation à Montréal (lire le JdA n° 115, 17 novembre 2000), l’exposition éveille chez le visiteur le souvenir d’images inouïes : du château en flammes de Rebecca à l’invasion finale des Oiseaux. Le parcours conçu par Guy Cogeval et Dominique Païni nous invite à une immersion dans l’univers mental du cinéaste, dont les inventions visuelles et iconographiques puisent dans un terreau symboliste et surréaliste, sous les doubles auspices d’Edgar Poe et de Sigmund Freud.
On pénètre dans cette évocation d’Hitchcock par une série d’objets, comme l’appareil photo de Fenêtre sur cour ou les ciseaux du Crime était presque parfait, disposés comme autant de fétiches dans des vitrines individuelles. D’espaces réduits en salles monumentales, d’extraits de films en tableaux, de storyboards en photos, l’exposition, agencée de façon thématique, multiplie les croisements et les correspondances entre les arts plastiques et les films d’Hitchcock. Les cinéphiles s’en doutaient un peu : le petit jeu tourne souvent à l’avantage du cinéaste.
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Hitchcock à Beaubourg
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°130 du 29 juin 2001, avec le titre suivant : Hitchcock à Beaubourg