Installations, performances, vidéos, sculptures..., l’art de Mona Hatoum s’exerce sur tous les registres plastiques. D’origine palestinienne, native de Beyrouth, installée à Londres, celle-ci développe depuis plus de 20 ans une œuvre forte fondée sur une réflexion dialectique entre le social et l’individuel, notamment articulée d’interrogations autour des notions d’exil, de nomadisme et de violence. Politique au sens le plus fort du mot, sa démarche joue des antagonismes de l’intime et du public, de l’humain et de la technologie, de l’identité et de l’altérité, de la réalité et de la fiction. L’exposition du FRAC, pour l’essentiel coproduite avec le Centre d’Art du Creux de l’Enfer à Thiers, est l’occasion de retrouver une artiste puissante, trop peu présente chez nous et dont l’exposition à Beaubourg, en 1994, avait marqué les esprits d’un sceau mémorable.
REIMS, FRAC Champagne-Ardenne, jusqu’au 26 mars et LONDRES, Tate Gallery, 24 mars-9 juillet.
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Hatoum, entre social et individuel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : Hatoum, entre social et individuel