Paris. La légende se déroule à Prague au XVIe siècle. Face aux accusations que subit la communauté juive, son rabbin, dit Maharal de Prague, fabrique un géant en argile aux pouvoirs surhumains afin de protéger ses coreligionnaires.
Mais ce dernier échappe à son créateur et sème le trouble dans la ville. Ainsi, le Maharal est contraint de le « désactiver » en traçant sur son front le mot met (« mort » en hébreu). Le mythe, repris par le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, donne lieu à une exposition foisonnante qui met en scène en toute finesse l’évolution de ce thème jusqu’à nos jours. De fait, cet être légendaire se décline comme une force protectrice ou maléfique, pouvant aller de Superman à Terminator. Outre les œuvres des artistes contemporains – une étrange et inquiétante toile de Gérard Garouste, une version féminine du Golem par Valérie Belin – on y trouve de nombreux documents et des séquences filmées, dont celles réalisées par l’expressionniste Wegener à partir du célèbre roman de Gustav Meyrink.
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Golem, la légende
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Abonnez-vous dès 1 €Jusqu'au 16 juillet, Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, 75003, Paris
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°482 du 23 juin 2017, avec le titre suivant : Golem, la légende