Cette exposition présente quatre œuvres. Quatre œuvres seulement, pourrait-on s’étonner !
Et pourtant, voici une exposition d’une richesse – et d’une plénitude – incroyable. Chacune des structures mobiles d’Elias Crespin (né à Caracas, Venezuela, en 1965, il vit en France depuis 2008) est un trésor de poésie et de technologie. Au centre du vaste espace tout en longueur dévolu autrefois au séchage et à la réparation des filets de pêche, Piano Flexionnante 4 (2013), une vague de près de 10 m de long sur 2 m de large, constituée de 32 tubes d’aluminium suspendus par des fils de nylon, dessine dans l’espace de lentes et majestueuses chorégraphies. Les mouvements sont déterminés, comme pour les trois autres pièces présentées dans l’exposition, par de petits moteurs obéissant à un programme informatique pouvant être commandé à distance. Une interface Internet permet de les actionner. Les trois autres œuvres mobiles, de tailles plus réduites, sont tout aussi séduisantes. Visible dans une pièce obscure, Circuconcéntricos Fluo Bleu (2013), fait se déployer des cerceaux bleus en Plexiglas en un ballet d’une surprenante diversité rythmée par une musique de Jacopo Baboni-Schilingi. Également présente, Malla Electrocinética I (2002-2004), la première œuvre réalisée par cet artiste épris de recherches sur les nombres premiers, les algorithmes et la géométrie évolutive, est déjà animée de glissements et d’oscillations scandés par d’imprévisibles déplacements pourtant déterminés par de rigoureuses équations et séquences de fonctions mathématiques. Fascinant !
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Fascinant Crespin
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Abonnez-vous dès 1 €Galerie de la marine, 59, quai des États-Unis, Nice (06)
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°668 du 1 mai 2014, avec le titre suivant : Fascinant Crespin