Parcours - D’Ella Maillart (1903-1997), on connait les splendides récits de voyage sur les routes du Caucase et d’Asie – d’Oasis interdites, autour de son voyage avec Peter Fleming en Chine en 1935, à La Voie cruelle, qui conte celui qu’elle entreprend en 1939 avec Anne-Marie Schwarzenbach jusqu’en Afghanistan.
Ces ouvrages la classent parmi les grands écrivains voyageurs suisses, au même titre que Nicolas Bouvier, et c’est en hommage à la jeunesse nomade et sportive de cette Genevoise, mais également à ses multiples engagements humanistes et écologistes, que cette exposition du Musée Rath a été conçue. Peu avant sa mort, Ella Maillart avait légué toutes ses photographies, films et archives (environ 17000 négatifs) au Musée de l’Élysée, à Lausanne, qui lui avait consacré une grande exposition en 1997. On aura donc plaisir à voir ou revoir une sélection issue de ce fonds d’archives exposé dans une très longue vitrine basse au centre de la salle centrale du Musée Rath — un procédé scénographique ingénieux qui invite à cheminer dans la chronologie et à s’imprégner du parcours de vie de cette personnalité intrépide et attachante. Deux propositions d’artistes genevoises viennent compléter cette présentation dans les deux ailes latérales du musée Rath, à défaut de l’enrichir. Car, tant le travail à base d’installations et vidéos d’Anne-Julie Raccoursier (née en 1974) que celui de la cinéaste et vidéaste Pauline Julier (née en 1981), qui abordent les questions d’identité et de rituels, peinent à faire écho à la vie et à l’œuvre d’Ella Maillart.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°772 du 1 février 2024, avec le titre suivant : Explorer la planète