La plus grande rétrospective jamais organisée de l’œuvre d’Ernst-Ludwig Kirchner (1880-1938) est présentée ce printemps à la National Gallery of Art de Washington, avant de gagner la Royal Academy of Arts, à Londres. L’exposition retrace chronologiquement le parcours de Kirchner à travers cent quarante œuvres. Membre fondateur du groupe expressionniste allemand Die Brücke, créé à Dresde en 1905, Kirchner s’est affirmé tôt comme un expérimentateur forcené de la modernité. Il puise alors des influences chez Van Gogh et Gauguin, mais aussi dans les arts africains, océaniens et indiens. Sa recherche est guidée par un désir de spontanéité ; le motif devient signes et couleur pure. De Dresde à Berlin, où il s’installe dès 1910, la ville moderne et sa vie nocturne inspirent l’ensemble de son œuvre. Mais les deux guerres mondiales ont eu progressivement raison de sa santé. Persécuté par les nazis, Kirchner se suicide à cinquante-huit ans, laissant une œuvre extrêmement prolifique, comptant plus de mille deux cents peintures, deux mille gravures et quelque vingt mille dessins.
WASHINGTON, National Gallery of Art, Constitution Avenue, tél. 00 (1) 202 737 4215, 2 mars-1er juin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Ernst-Ludwig Kirchner à la National Gallery
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°547 du 1 mai 2003, avec le titre suivant : Ernst-Ludwig Kirchner à la National Gallery