« Les forêts natales », au Quai Branly, s’intéresse à la mutation des formes artistiques liées aux influences et emprunts entre peuples de l’Afrique équatoriale atlantique.
Paris. C’est une exposition ambitieuse tant par son objet d’étude – l’évolution, les mutations et la porosité des styles du XVIIe au début du XXe siècle –, que par son champ géographique étendu : l’Afrique équatoriale atlantique, incluant le sud du Cameroun, la Guinée équatoriale, la République gabonaise et l’ouest de la République du Congo. « L’exposition présente les principaux styles des arts de cette vaste région à la manière d’une histoire de l’art qui définit les différents degrés d’expressions et de variations formelles », souligne Yves Le Fur, directeur du patrimoine et des collections du Musée du quai Branly et commissaire de l’exposition.
La scénographie sobre et élégante (sellettes grises, murs gris ou noirs, remarquables éclairages tamisés) magnifie les objets. Des cartes permettent de localiser les principaux groupes culturels et les grands styles, en se focalisant sur les figures des ancêtres, gardiens de reliquaire, et les masques ; elles montrent, à l’aide de flèches, les influences mutuelles. Quelque 300 pièces sont exposées : masques Kwele, sculptures Mbede, masques du Centre polychromes, figures de reliquaire et piliers de cases rituelles Tsogo, éblouissants masques Punu – dont l’un des plus grands ensembles Fang et Kota jamais présenté.
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De l’histoire de l’art en Afrique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°489 du 17 novembre 2017, avec le titre suivant : De l’histoire de l’art en Afrique