Pour le jeune vidéaste américain Matthew Barney, « le corps peut prendre toutes les formes, particulièrement celle d’un corps sculptural » ; il en est intimement convaincu et ne perçoit aucun aspect artificiel. Dans ses prouesses athlétiques où il se met en scène, ou encore comme ici avec Cremaster 1 qui offre une large représentation de la femme, Barney met toujours le corps au centre de son travail. L’artiste a commencé sa série des Cremaster en cinq parties, en 1994. Sous ce titre énigmatique (il s’agit en fait du terme médical désignant un muscle masculin), il raconte des histoires qui s’inspirent de sources très larges allant du Moyen Age à l’ère de l’espace Cyber.
Dans chacune de ses parties, il associe une vidéo d’environ une heure à un groupe d’objets, de photos et de dessins. Cremaster 1 regroupe un film et une installation centrés sur une sculpture Goodyear.
Bâle, Museum für Gegenwartskunst, jusqu’au 28 juin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
CyberBarney
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°497 du 1 juin 1998, avec le titre suivant : CyberBarney