Grand voyageur, Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) est plus connu pour ses paysages italiens que pour ses peintures réalisées au bord du lac Léman.
Il ne fit pourtant que trois voyages en Italie alors qu’il effectua au moins une douzaine de séjours en Suisse. Son ascendance helvétique – sa mère est la fille d’un garde suisse d’origine fribourgeoise – et les liens privilégiés qu’il sut nouer avec de nombreux peintres suisses expliquent certainement la fréquence de ces séjours.
À l’occasion du centenaire du musée d’Art et d’Histoire de Genève, le musée Rath rend hommage à « Corot en Suisse ». « Corot avait trouvé dans la Suisse un pays qui lui parlait [...] la nature helvète […] répondait entièrement à ses attentes de peintre », note Vincent Pomarède dans une étude joliment intitulée « Corot l’Helvète ? », rédigée pour le catalogue de l’exposition. Les premières salles accueillent une trentaine de toiles peintes en Suisse, dont Une ferme de Dardagny (1855-1857). Des portraits, plus de quatre-vingts paysages – italiens, normands, hollandais ou croqués en forêt de Fontainebleau – dont beaucoup proviennent des collections publiques et privées helvétiques, une vingtaine de dessins et une quarantaine d’étonnants « clichés-verre » soulignent l’importance que les collectionneurs et les institutions suisses ont toujours su accorder à l’œuvre de Corot.
« Corot en Suisse », musée Rath, place Neuve, Genève (Suisse), www.ville-ge.ch/mah, jusqu’au 9 janvier 2011.
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Corot l’Helvète
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°630 du 1 décembre 2010, avec le titre suivant : Corot l’Helvète