Copieux Dubuffet

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 14 septembre 2001 - 121 mots

La rétrospective de Jean Dubuffet au Centre Pompidou (jusqu’au 31 décembre) est sans entourloupe : quatre cents œuvres sont regroupées pour fêter le centenaire de l’auteur d’Asphyxiante culture, disparu en 1985.

« Préhistoire », « Marionnettes et Mirobolus », « Célébrations du sol » et « L’Hourloupe » sont quelques-uns des chapitres choisis pour suivre le parcours de ce franc-tireur, proche de la Nouvelle Revue française, compagnon de l’art brut, et créateur pluridisciplinaire. « Ensuite je deviens un artiste. Et puis j’expose au Salon. Et puis on m’enterre au Panthéon. Et puis on vend mes dessins 10 millions. Et puis je suis célèbre pour toute l’éternité », prédisait en 1917 l’artiste dans une correspondance. Une prophétie accomplie sur laquelle nous reviendrons.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°132 du 14 septembre 2001, avec le titre suivant : Copieux Dubuffet

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