Inébranlable, la silhouette de Kim Sooja se déplace de ville en ville. À Shangaï, New York, Delhi, au Caire, ou à Mexico, l’artiste réalise la même performance : debout et immobile, elle laisse la foule l’entourer dans une indifférence quasi générale. Au Musée d’art contemporain de Lyon (jusqu’au 20 avril, tél. 04 72 69 17 17), qui consacre à l’artiste une exposition monographique intitulée “Conditions d’humanité”, les larges vidéoprojections de ses actions posent avec grandiloquence la question de l’individu et du collectif. Non sans humour, son Juke Box en forme de mandala lorgne, lui, vers le kitsch des restaurants asiatiques. Sommets d’un art taillé pour les biennales, les travaux de Kim Sooja effleurent l’ère du temps, légers comme les pièces de tissus de la vaste installation de Laundry Woman, animées par la brise ventilée du musée.
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Concentration internationale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°168 du 4 avril 2003, avec le titre suivant : Concentration internationale