Figure légendaire des années 1980, Francesco Clemente prône toujours une utilisation riche de la peinture. Acteur incontournable de la trans-avant-garde italienne (avec Paladino, Chia, Cucchi), il élabore un retour à la figuration où le rêve et le fantastique prennent une place primordiale.
Il voyage entre l’Italie, New York, Madras, le Mexique qui sont « les frontières de son Occident » ; proclamant un nomadisme qui lui permet de se découvrir et d’enrichir son répertoire d’image. Dans Liberation, Self Portrait, un tableau immense en forme de médaillon de cinq mètres de côtés, le peintre s’interroge, tout d’abord sur lui-même, sur ce qu’il sait de lui et sur les figures qu’il pourrait donner à ses rêves les menottes aux mains. Les portes de toiles s’entrouvrent sur de nouveaux territoires où les souvenirs s’entrechoquent avec le présent et le devenir. Dans les œuvres assez provocantes proposées dans le cadre grandiose de la galerie s’opposent et se répondent l’utilisation de l’huile sur de la toile cirée – comme une concrétisation du corps – et le spray aérosol : évocation vaporeuse de l’âme.
« Francesco Clemente : peintures 2000-2003 », LOS ANGELES (États-Unis), galerie Gagosian, 458 N. Camden Drive, Beverly Hills, tél. 310.271.91.00, 27 sept.-8 nov.
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Clemente en grand format
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°551 du 1 octobre 2003, avec le titre suivant : Clemente en grand format