L’uchronie, c’est cette manière littéraire, largement adoptée par les auteurs de science-fiction, de proposer des alternatives fictives à l’histoire. Par exemple, que serait-il advenu du monde si tel ou tel événement historique avait été différent ? Jolie charpente que celle-ci, retenue par le Frac Lorraine pour bâtir son dernier opus.
À l’heure où les artistes manipulent volontiers des temporalités alternatives, mijotent des univers parallèles, s’en remettent au langage et à l’imagerie scientifique, à l’heure où l’on est fasciné par un futur antérieur, où l’on rejoue des atmosphères puisées dans la science-fiction, l’exposition « Uchronies et autres fictions » vient à point.
Le parcours, tramé autour de Marine Hugonnier, Joëlle Tuerlinckx, David Lamelas, Évariste Richer ou Fischli & Weiss, bouscule la linéarité du temps. Il imagine des courts-circuits, machines de nouvelles dimensions, des mesures irrationnelles ou des scénarios inquiétants. Poétiques. Comme cette explosion du soleil décomptée et annoncée par Gianni Motti.
« Uchronies et autres fictions », Frac Lorraine, 1, bis rue des Trinitaires, Metz (57), jusqu’au 7 mai 2006.
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Chroniques de l’uchronie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Chroniques de l’uchronie