Père de l’art moderne, Phare, bon dieu de la peinture... autant de qualificatifs que les historiens de l’art et les grands maîtres du XXe siècle eux-mêmes attribuèrent à Paul Cézanne, modèle et initiateur de plusieurs générations d’artistes. L’exposition organisée par la Fondation Beyeler, en association avec les plus prestigieuses collections internationales démontre, par de judicieuses juxtapositions – comme les deux portraits d’Ambroise Vollard de Cézanne (1899) et de Picasso (1910) mis pour la première fois côte à côte ou Paysage bleu (1904-1906) et Red-Brown, Black, Green, Red (1962) de Marc Rothko – cette indiscutable influence qu’il exerça sur Picasso, Braque, Léger, Mondrian, Klee, Matisse, Giacometti, Rothko, de Kooning et Kelly. Outre ces confrontations, le visiteur a accès à un choix de 37 peintures et 15 aquarelles du maître, offrant une vue d’ensemble de son œuvre.
BÂLE, Fondation Beyeler, jusqu’au 9 janvier, cat. éd. Hatje Cantz Ostfildern, 144 p., 76 ill., 48 CHF.
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Cézanne, le père de l’art moderne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°512 du 1 décembre 1999, avec le titre suivant : Cézanne, le père de l’art moderne