C'est à Sens que Stéphane Mallarmé révéla les premières expressions poétiques de son âme tourmentée ; c'est aussi dans ce lieu que le chef de file de l'école symboliste publia ses premiers écrits, Cantate à la Première Communion ou les quarante poèmes composant Entre quatre murs. Pour célébrer le centenaire de la mort du “Prince des poètes” – ainsi que l'avait consacré Paul Valéry – la ville organise une série de manifestations. Et tandis que le Palais synodal expose les œuvres de ses amis Renoir, Manet, Whistler ou Redon, l'Orangerie explore les liens entre écriture, peinture et musique à travers Un coup de dés, l'ultime écrit du poète. Sur la double page de son cahier blanc, Mallarmé imposa à ses vers un agencement spatial et typographique tenant de la partition musicale et de l'espace pictural. Une véritable révolution esthétique qui inspirera plus tard Picabia, Tzara, Hausmann, Schwitters... dont les travaux sont également présentés.
SENS, divers lieux, jusqu'au 28 septembre.
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Centenaire du Prince des poètes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : Centenaire du Prince des poètes