Depuis 1985, la photographe suisse Catherine Gfeller s’attache à saisir le spectacle de la ville en mouvement. Son travail sur New York montrait les mouvements de foule et les passants pris dans le tourbillon du quotidien, sur fond de buildings. Ses images formaient des ensembles de lignes, de taches de couleurs, des compositions graphiques avec des silhouettes anonymes en surimpression. « Serial visitors », l’exposition bruxelloise, présente une série d’images réalisées à partir de vidéos tournées à la Tate Modern de Londres. Catherine Gfeller choisit des espaces intermédiaires, entrée, escalator, escalier, prétextes à saisir des comportements collectifs ou individuels. Les visiteurs redessinent les lieux, se mêlent à l’architecture, se croisent, se reflètent dans les vitres, rendus à la fois visibles et invisibles par les effets de flou, de transparence et de superpositions.
- BRUXELLES, galerie Maurice Keitelman, 9, rue de la Paille, tél. 2 511 35 80, 5 mai-30 juillet.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Catherine Gfeller : le visiteur pris en filature
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°526 du 1 mai 2001, avec le titre suivant : Catherine Gfeller : le visiteur pris en filature