PARIS
L’association de ces deux monstres sacrés de l’art moderne, auxquels on ne prête que quatre rencontres, est pour le moins surprenante ! C’est par une fascination commune pour l’exploration du vide dans leurs expérimentations plastiques que les commissaires ont tout de même choisi de les rassembler.
Leurs œuvres dialoguent et se rejoignent dans l’appréhension renouvelée de l’espace et des masses, défiant ainsi les lois de la gravité. Apparaissent alors des affinités stylistiques aussi remarquables qu’inattendues.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°725 du 1 juillet 2019, avec le titre suivant : Calder- Picasso