Célèbre pour son luxe, Byzance a vu se développer depuis ses origines – au VIe siècle av. J.-C – différentes civilisations. Comment se sont-elles succédées ? Une exposition jette sur ce problème une lumière renouvelée.
On croyait que l’art classique gréco-romain avait été remplacé à partir du VIIe siècle par la peinture d’icônes, l’art chrétien de l’empire byzantin. Or on constate que cette affirmation doit être affinée, les deux formes d’art ayant vécu côte à côte jusqu’au Moyen Âge. À titre de preuve, cent soixante luxueux objets venus du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg sont exposés à Londres.
Toutes les matières précieuses, or, argent, ivoire, marbre, pierreries et camées, jalonnent les siècles dans l’exposition. Mais la pièce à conviction prouvant la permanence des arts classiques aux vie et viie siècles est certainement un ensemble de plats en argent. Sur l’un, un Berger avec ses chèvres fleure bon l’art hellénistique tandis que sur l’autre apparaissent Un silène et une ménade.
« La route vers Byzance : les arts de luxe dans l’Antiquité », Somerset House, salles de l’Hermitage, bâtiment sud, Londres WC2R 1LA (Grande-Bretagne) www.hermitagerooms.org.uk/ jusqu’au 3 septembre.
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Byzance au fil des siècles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°580 du 1 mai 2006, avec le titre suivant : Byzance au fil des siècles