Pendant trois mois, Daniel Buren s’empare du Centre Georges-Pompidou (“Le musée qui n’existait pas”, jusqu’au 23 septembre, tél. 01 44 78 12 33, www.centrepompidou.fr). Dépassant largement le cadre imparti, l’artiste prend l’institution du sous-sol (Parking en collaboration avec Renault) au plafond, en passant par les environs (Les Couleurs : sculptures, 1977) pour une manifestation qui, quinze ans après la réalisation des Deux plateaux au Palais-Royal, s’annonce comme la démonstration de force de sa carrière. Au sixième étage de Beaubourg, un vaste réseau de soixante-dix cellules opère sur 2 300 mètres carrés une grille de lecture en réponse directe à l’architecture des galeries d’exposition, tandis que le niveau inférieur, occupé par le Musée national d’art moderne, reçoit dans ses collections la visite de quelques éléments perturbateurs. Reprise d’une commande de 1977, Les Formes : peintures installe – dans la grande tradition de la critique muséale – cinq des fameuses toiles rayées de l’ancien membre de BPMT derrière des œuvres de Picabia, Kupka, Van Doesburg, Pollock et Matisse. Mais Paris ne sera pas le seul site visité par Buren cet été, puisque dans la Drôme, les châteaux des Adhémar, de Grignan, et de Suze-la-Rousse reçoivent dans leurs espaces respectifs Cabanes et Drapeaux (du 29 juin au 29 septembre, Régie départementale des châteaux, tél. 04 75 91 83 61). Enfin, Angle art contemporain (Saint-Paul-les-Trois-Chateaux) et la galerie Éric Linard (Garde-Adhémar) présentent dans le même temps maquettes et esquisses de l’artiste.
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Buren à l’abordage
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°152 du 28 juin 2002, avec le titre suivant : Buren à l’abordage