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Botero, un gigantisme petit format

L'ŒIL

Le 1 mai 2001 - 189 mots

L’avenue Matignon s’est dotée depuis le 28 mars d’un nouvel espace d’exposition. Waring Hopkins et Stéphane Custot, les deux galeristes associés, ont choisi d’inaugurer leurs 250 m2 en invitant l’artiste sud-américain Fernando Botero. 25 huiles, 10 dessins et aquarelles de petits formats, ainsi qu’une dizaine de sculptures reprennent les thèmes favoris du peintre : saynètes intimistes habitées par des personnages aux formes généreuses, scènes de corridas et natures mortes. Dans la préface du catalogue de l’exposition, l’historien de l’art Marc Fumaroli explique la popularité du Cubain par deux facteurs concomitants : d’une part son métier de dessinateur et de peintre qui le rattache à la grande tradition européenne, d’autre part son enracinement dans la culture mexicaine qui en fait une sorte d’héritier des muralistes mexicains, sans avoir pour autant renié de grands maîtres tels que Vélasquez, Goya, Ingres ou Picasso. Ainsi, de nombreux nus féminins comme Femme à la toilette, Femme allongée sur un divan, Femme au chat rendent hommage à laVénus au Miroir de Vélasquez ou à la Maja desnuda de Goya.

- PARIS, galerie Hopkins-Custot, 2, av. Matignon, tél. 01 42 25 32 32, 28 mars-14 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°526 du 1 mai 2001, avec le titre suivant : Botero, un gigantisme petit format

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