1930. Au lendemain du krach boursier un vent de réforme souffle sur la Belgique. L’unilinguisme de la Flandre et de la Wallonie est confirmé par « le compromis des Belges » que signent Jules Destrée et Camille Huysmans. Bruxelles accueille le CIAM, 3e Congrès international d’architecture moderne, qui réunit des sommités telles que Le Corbusier, Gropius et Van de Velde, sur le thème du « lotissement rationnel ». Victor Bourgeois y présente son projet d’extension fonctionnaliste de la capitale. Une politique de grands travaux est amorcée qui entraîne notamment l’inauguration du stade du Heysel et la création des autoroutes. Photographies, affiches, maquettes, documents radiophoniques, plans et dessins originaux, meubles et livres dressent le portrait d’une époque, celle de l’entre-deux-guerres, riche en réalisations modernistes et Art Déco, attirée par les symboles du nouveau monde : l’automobile, le gratte-ciel, les cinémas, les grands magasins, la publicité, les machines.
- BRUXELLES, CIVA, 55, rue de l’Ermitage, tél. 0032 02 64 22 450, 30 juin-30 septembre.
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Belgique 1930, année de transition
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°528 du 1 juillet 2001, avec le titre suivant : Belgique 1930, année de transition