« Entre la toise du savant et la verve du fou ». La définition balzacienne des artistes révèle tout leur pouvoir de fascination sur l’auteur de La Comédie humaine.
Celle-ci pullule de références picturales, nourries par la fréquentation assidue des Salons.
Bien souvent, les tableaux-fétiches de Balzac constituent le point de départ de ses intrigues romanesques, tel Le Sommeil d’Endymion de Girodet pour La Vendetta. L’écrivain va plus loin dans La Fille aux yeux d’or où, avec force métaphores, symboles et références chromatiques, il charge son écriture d’une plastique verbale dont l’ambition est de rivaliser avec l’art pictural d’un Delacroix. Dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance du romancier, le Musée des Beaux-Arts de Tours rassemble une quarantaine de toiles de ses peintres favoris – Greuze, Girodet, Guérin...– explorant tour à tour le rôle des Salons dans sa formation picturale, son admiration pour Delacroix, ou son goût de collectionneur et son célèbre « bric à brac » de la rue Fortunée.
TOURS, Musée des Beaux-Arts, 29 mai-30 août. À lire : Isabelle Mimouni, Balzac illusionniste, éd. Adam Biro, 128 p., 85 ill., 240 F.
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Balzac, ut pictura poesis
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°507 du 1 juin 1999, avec le titre suivant : Balzac, ut pictura poesis