« Un art populaire », l’exposition organisée par la Fondation Cartier ressemble d’abord à un pied de nez aux récentes « Années pop » du Centre Pompidou.
Ici, le populaire ne saurait être qu’occidental et normatif, il est l’expression des quatre continents. Malheureusement, les œuvres présentées riment souvent avec démonstration de dextérité et préciosité, à l’image de cette cannette de bière, détail du Back Yard de Liza Lou (voir ci-contre, courtesy Deitch Projects, New York). Comme l’édition 2000 de la Biennale de Lyon (« Partage d’exotismes », à laquelle participait également Liza Lou – mais aussi Wim Delvoye, Takashi Murakami et Virgil Ortiz présents ici), « Un art populaire » réactive les valeurs du savoir-faire et de l’artisanat dans ses recherches d’une expression hors du champ traditionnel de l’art contemporain.
Le mélange est parfois hâtif : art modeste, art brut (Arthur Bispo do Rosario), folklore ou surcharge de signes (les Luo Brothers et leurs compositions mêlant éléments traditionnels chinois et logos de multinationales). Pourtant, les Saisons, film de Pelechian, présenté en conclusion, démontre que le regard n’obéit pas aux catégories.
Jusqu’au 4 nov., tél. 01 42 18 56 72, www.fondation.cartier.fr
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Arts (et traditions) populaires
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°131 du 31 août 2001, avec le titre suivant : Arts (et traditions) populaires