Antique roumanie

Archéologie. La dernière frontière de la Romanité ». La province couvrait dans l’Antiquité les territoires correspondant approximativement aux actuelles Roumanie et Moldavie. L’exposition est un véritable évènement culturel puisque c’est la plus vaste organisée ces dernières décennies par la Roumanie à l’étranger. Elle est à la hauteur de ses ambitions, en rassemblant près de 1000 objets archéologiques, parmi les plus rares et précieux, issus de 47 musées roumains. Outre l’importante sélection d’armes, de bijoux et d’objets rituels, sont exposés la sculpture en marbre du serpent Glykon (démon guérisseur) de Tomis, le casque d’or thrace de Cotofenesti et celui, celtique, en bronze de Ciumesti ou encore le trésor gothique de Pietroasele du IVe siècle. À travers eux, plus de mille cinq cents ans d’histoire sont retracés, du VIIIe siècle avant J.-C. au VIIIe siècle de notre ère. Le parcours chronologique de l’exposition se divise en quatre sections : la conquête romaine sous l’empereur Trajan (entre 101 et 106) ; l’apport des Thraces, des Scythes et des colonies grecques sur la Mer noire à la constitution de la culture dace à l’âge du fer ; la Dacie, carrefour des échanges entre les civilisations continentales et méditerranéennes et, enfin, le déclin de l’Empire romain, prélude à la christianisation et à l’ascension de Byzance.