Enfant prodige, grande voyageuse, familière des milieux intellectuels de son époque – Goethe, Klopstock, Marat comptaient parmi ses amis les plus intimes –, Angelika Kauffmann (1741-1807) est l‘image même de la femme émancipée du Siècle des Lumières. À l‘image de sa contemporaine Elisabeth Vigée-Lebrun, elle fut la portraitiste prisée de toutes les cours européennes. Son style élégant et mondain, empreint de gracieuseté, est typique du néoclassicisme international. L‘Académie de Saint-Luc rend aujourd‘hui hommage à l‘un de ses anciens membres à travers trente-cinq peintures, présentées aux côtés d‘œuvres de ses amis Canova, Thorwaldsen, Hamilton... Parallèlement, l‘Institut pour le graphisme s‘intéresse à son œuvre gravée en présentant une sélection d‘une centaine de ses estampes.
ROME, Académie de Saint-Luc et Institut pour le graphisme, jusqu‘au 7 novembre.
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Angelica Kauffmann la voyageuse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Angelica Kauffmann la voyageuse