LAUSANNE - C’est un des derniers auteurs « historiques » d’art brut encore vivant. Découvert par Dubuffet au début des années 1960, André Robillard (né en 1931) a décidé en 1964 « de faire quelque chose de sa vie », de créer pour « tuer la misère ». Spoutniks, avions de chasse, engins de guerre et fusils en tous genres. Depuis cinquante ans, il fabrique des assemblages d’une grande puissance évocatrice à l’aide de matériaux (tuyaux en plastique, barres de métal, briquets et ampoules usagées) qu’il récupère dans les décharges des environs de l’hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais, près d’Orléans, où il réside. Cette première exposition monographique réalisée par la Collection de l’art brut réunit quelque 130 œuvres issues exclusivement du Fonds lausannois. Outre les fusils et engins spatiaux, on découvrira des sculptures en bois assemblées grossièrement, des dessins au stylo à bille et crayon de couleur, ainsi que des photos et documents d’archives.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
André Robillard : 50 ans de création
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Jusqu’au 19 avril, Collection de l’art brut, 11, av. des Bergières, Lausanne, (Suisse), tél. 41 21 315 25 70, www.artbrut.ch
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°428 du 30 janvier 2015, avec le titre suivant : André Robillard : 50 ans de création