Chaque année au début du mois de septembre, la capitale des Pyrénées Orientales devient le grand rendez-vous des photojournalistes. Des prix sont distribués, des expositions montées, des projections organisées et surtout des reportages vendus. Car le festival « Visa pour l’Image », contrairement à la plupart de ses homologues, est bien un marché, un événement professionnel auquel sont conviés des directeurs artistiques et d’agences, des propriétaires de magazines... et des photographes. Un certain nombre de leurs travaux ne seront pas montrés en France faute d’acheteurs. Il est donc urgent de les découvrir, tant ils sont le résultat de traques courageuses sur le terrain, porteurs d’informations que, par manque d’espace ou de réel courage politique, nos médias ne pourront nous faire partager. Cette année donc, « Visa pour l’Image » propose ce que l’on pourrait appeler une actualité de fond, plutôt que du scoop brûlant. Les grands bouleversements qui ont agité la terre ces dernières années font ainsi l’objet de synthèses, à travers le parcours de grands reporters comme Alain Keler (les conséquences de l’effondrement du communisme dans les pays de l’Est), Donna DeCesare (le développement de la délinquance urbaine en Amérique latine), Gideon Mendel (le sida en Afrique), Fernando Moleres (le travail des enfants dans une trentaine de pays). Ce ne sont là que des exemples, parmi un florilège de thèmes que l’on aimerait voir développés dans ces fameux pictures-magazines habituellement voués aux sagas de familles princières.
PERPIGNAN, différents lieux, 2-17 septembre. Renseignements : www.visapourlimage.com
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Actualités de fond
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Actualités de fond