FLORENCE / ITALIE
Le gel inventé par un chimiste italien permet de nettoyer rapidement et simplement un graffiti sur un dessin de street art.
Par définition plus exposées au vandalisme que les œuvres conservées dans les musées, les fresques urbaines peuvent parfois nécessiter une restauration. Or, parvenir à nettoyer tags et graffitis recouvrant tout ou partie d’une œuvre sans l’abîmer s’avère un véritable casse-tête. La récente découverte de Michele Baglioni, chimiste à l’université de Florence, pourrait changer la donne.
Lui et ses collègues sont parvenus à créer un hydrogel capable de nettoyer une couche de graffiti sans altérer la peinture réalisée au-dessous, révèle the New Scientist. Même si les deux dessins utilisent le même type de peinture, seule la couche supérieure est nettoyée, permettant donc de conserver l’œuvre initiale.
En faisant gonfler la peinture sur laquelle il est appliqué, le gel va permettre de procéder à un nettoyage sélectif en surface, sans toucher aux couches inférieures. En quelques minutes seulement, le dessin initial est débarrassé de ce qui le recouvrait.
De plus, la texture de ce gel est composée de telle sorte que son utilisation ne laisse pas de résidus sur la surface nettoyée. Un avantage indéniable qui, s’il est adapté à différentes surfaces et pigments, pourrait s’avérer très utile aux autres types d’œuvres nécessitant une restauration.
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Une nouvelle technique pour enlever des tags sur les fresques urbaines
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