À la Biennale des Antiquaires, leurs noms bruissent sur toutes les bouches. Jacques Grange, Jacques Garcia ou François-Joseph Graff pour les Français les plus connus. Thierry Despont, Peter Marino, Juan Pablo Molyneux ou Brian McCarthy pour les plus successful Outre-Atlantique. Mais que font et à quoi servent les décorateurs et architectes d’intérieur ? Portrait d’une profession.
À chaque détour des allées, sur chacun des stands, on ne parle que d’eux. Avec untel, ils sont venus voir une commode, ils ont acheté un tableau chez celui-ci, ils ont retenu une suite de chaises chez celui-là. Il s’agit bien sûr des décorateurs qui arpentent en temps normal les boutiques des antiquaires, surveillent la cote des objets en salles de vente et accompagnent tous les deux ans leurs clients à Paris pour la Biennale. Quelques méchantes langues parlent de leur métier comme d’un « curtain job », une expression très dédaigneuse qui ne les cantonnerait qu’aux cantonnières. D’autres les considèrent comme les garants du bon goût, matière et éminence grises pour de riches amateurs.
Qu’on les appelle pour choisir un tissu d’ameublement, acheter un meuble ou pour définir l’atmosphère complète d’un appartement, les décorateurs sont un maillon indispensable dans la chaîne du marché de l’art. Certains aiment les reconstitutions historiques, d’autres le design ultra-contemporain. Quelques-uns, rares et jalousés comme Jean-Paul Faille, Victor Grandpierre, Madeleine Castaing ou Henri Samuel, pour ne citer que des noms désormais historiques, ont même créé des styles de décoration. Aux États-Unis, encore plus qu’en France, les décorateurs sont les conseillers avisés de clients pleins de bonne volonté mais désemparés devant un milieu dont ils ne connaissent pas tous les mystères. Le travail des décorateurs reste souvent caché hormis quelques exemples très médiatiques, faisant la gloire du créateur aussi bien que de son client. On susurre d’ailleurs que les noms de Tino Zervudachi et Mlinaric sont désormais inséparables de celui des Rothschild depuis qu’ils ont refait Spencer House à Londres, que David Anthony Easton a réussi brillamment l’intérieur de Nelson Pelse et qu’à Palm Beach Brian Mc Carthy reprend les plans d’Il Palmetto, la gigantesque villa construite par Addison Mizner dans les années 20 et appartenant aujourd’hui à James H. Clark, l’ancien patron de Netscape...
Juan-Pablo Molyneux, de Gropius à Ledoux
Qu’il vous reçoive à Paris où il vient d’ouvrir un nouveau bureau ou à New York sur la 69e rue, Juan-Pablo Molyneux le néoclassique est toujours aimable, souriant. Formé à l’université catholique de Santiago, ce Chilien aurait pu rester sous l’influence de Gropius, Mies van der Rohe ou Le Corbusier. Mais, très vite, il réagit contre ce langage moderniste qu’on lui inculque. Passionné par l’Angleterre, il admire l’ambiance intimiste de ses bibliothèques Regency, tapissées de boiseries d’acajou patiné. De son passage à l’École des Beaux-Arts de Paris, il retient le vocabulaire formel de Claude-Nicolas Ledoux et Jacques-Ange Gabriel, surtout celui du Petit Trianon de Versailles. Il aime Palladio et les fresques de Véronèse. L’une des premières commandes de Juan-Pablo Molyneux est la rénovation d’El Sarmiento, une demeure « Bastard-Spanish-Moorish-Romanesque-Gothic-Renaissance-Bull-Market-Damn-the-expense Style », comme dirait le critique Alva Johnston.
Conservant la spanish flavor initiale du bâtiment, il marie habilement les toiles de Bacon, Krasner et Frankenthaler à des trompe-l’œil signés Lucretia Moroni, Robert Archer et Emma Temple. Ce goût des fausses architectures se retrouve dans nombre de ses réalisations. Pour son propre appartement de Buenos-Aires, logé dans le Palacio Ortiz Basualdo, il dessine une rotonde avec un pavement inspiré du Capitole de Rome. Pour des Syriens installés à Laguna Beach, il conçoit un grand décor de boiseries sculptées de filigranes qu’il fait venir de Damas. À Long Island, il s’inspire des fresques que José-Maria Sert avait réalisées pour les Wendel. « Avec le trompe-l’œil, dit-il, vous pouvez créer des espaces, des formes, des atmosphères. Ce n’est pas du faux, contrairement à ce que disent les gens. Le trompe-l’œil est une fantaisie qui provoque la réalité. » Pour lui, être architecte d’intérieur, c’est « savoir interpréter la manière de vivre des clients mais aussi leur faire de nouvelles propositions, les éduquer. Il faut donc bien connaître ses clients car ceux-ci ne savent souvent que ce qu’ils n’aiment pas. Notre travail est très psychologique.
On parle aussi bien de leurs restaurants préférés que de leurs lectures. Nous devons presque tout observer car il y a un langage qui exprime plus que les mots. » Avec eux, il part deux ou trois fois par an en Europe, fait le tour des antiquaires avec lesquels il traite régulièrement. Avec Internet, il s’est même constitué une banque de données où sont répertoriés tous les types d’objets dont il peut avoir besoin. Il sait donc quel antiquaire a en stock le meuble à deux corps dont rêve sa cliente, où sont les boiseries qui iraient parfaitement dans le dernier appartement qu’il aménage à Manhattan. « Mais le voyage à Paris est indispensable. C’est un appât formidable pour un client avec son côté romantique, ses atouts culturels. Le grand XVIIIe et l’Empire, celui des bronzes de Thomire, ne se trouvent qu’ici. Et puis, les marchands de Londres ou de Paris ont en général de meilleures connaissances que ceux de New York, ont plus d’imagination. Leur marchandise est excellente et sûre. »
La « simple élégance » de Peter Marino
Même si elle est très plaisante et toute à son avantage, cette phrase lui colle à la peau et le qualifie de décorateur à la mode pour la jet fashion de l’Upper East Side : « Quand vous êtes riche et célèbre, vous établissez votre cantine au Cipriani, vous avez une maison dans les Hamptons et vous faites décorer votre appartement par Peter Marino. »
Depuis son premier chantier pour Andy Warhol et grâce à son cabinet qui compte plus de 70 architectes et 30 décorateurs, la liste de ses clients est longue et ressemble à l’index du Who’s who car Peter Marino a refait la résidence de Gianni Agnelli à New York, celles de Giancarlo Giametti à Rome et Paris, celle du photographe Steven Meisel ou de Carla Fendi. Il vient de terminer la rénovation de la villa qu’Oscar Niemeyer avait construite en 1968 à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Il a travaillé pour Pierre Bergé, repensé le concept du grand magasin Barney’s, refait les boutiques Christian Dior, Chanel, Donna Karan, Vuitton, Calvin Klein, Fred, Armani et Max Mara. Il a restauré la cathédrale Saint-Patrick à New York et dessiné le Centre du Diamant à Anvers. Institutions, boutiques, résidences privées, Peter Marino touche à tout avec cette « simple élégance » qui pourrait bien être la définition de son style. Ici le cuir se marie à l’acajou, l’ébène au wengé. « Pour le magasin Vuitton des Champs-Élysées, rappelle-t-il, nous avons utilisé un placage de bois riche, très agréable au toucher. Tout cela serait impensable dans une boutique Calvin Klein dont ce n’est pas le concept. Après, tout est dans le détail. Tout est une question de sensations. » Et, quant à savoir son implication dans la création, il répond : « Je suis un architecte moderne. Je vis dans mon époque. Ma philosophie de l’architecture est extrêmement contemporaine. » Pour autant, Peter Marino ne renie pas sa passion pour les objets anciens. Dans son appartement new-yorkais, des bronzes Renaissance voisinent avec des statues antiques, une table-basse d’Eugène Printz avec des dessins de Klimt, Hodler et Rossetti.
François-Joseph Graff Dieu ou l’Empereur ?
Cherchant son décorateur sur son chantier de la place Beauvau, un antiquaire interpelle les hommes de l’équipe d’un impressionnant « Et Dieu n’est pas encore là ? ». Après avoir vu l’appartement de Henry Kravitz, Claude Bébear lui a demandé de travailler pour lui et le surnomme depuis l’Empereur. Pourquoi Dieu ? Et en quoi cet Alsacien rigoureux devrait-il porter le titre du plus grand des Corses ou du souverain de Prusse ? L’antiquaire se justifie en disant que Graff est « le seul architecte d’intérieur à être capable de refaire des volumes identiques à ceux du XVIIIe et à créer un décor qui n’écrase pas les objets. » Quant au PDG d’Axa, il se souvient que « son décorateur a été le seul à suivre complètement son chantier, prenant le Concorde une fois par semaine, faisant l’aller-retour Paris-New York dans la même journée. » François-Joseph Graff, architecte de formation, volontiers provocateur et considérant « Le Corbusier comme un dangereux psychopathe », a été responsable de l’architecture au château de Versailles, est passé par l’École de Chaillot, a suivi des chantiers privés liés aux Monuments historiques.
Comme Le Vau, Boullée et Brongniart, il est architecte et décorateur. Il déteste le blanc et affiche comme un acte d’héroïsme le fait d’avoir réalisé la décoration d’un appartement sans un cm2 de blanc. Sa mère était antiquaire, rue de Beaune, et lui a permis de faire sa « première Biennale à l’âge de huit ans. » À la question de savoir quelles sont les principales qualités que doit avoir un décorateur, il répond « la patience et l’amour des objets ». De Graff, on parle d’ailleurs du « regard scanner » et celui-ci affirme volontiers qu’« il adore acheter un objet lorsqu’ il n’est pas à vendre. Il faut savoir payer car tout est à vendre si on sait se faire plaisir. Il faut revendre pour pouvoir acheter. Un achat doit faire mal. » Mais une conversation avec François-Joseph Graff ne peut se résumer à un chapelet de bons mots. Il faut plutôt en garder un répertoire de phrases définitives : « Chez les brocanteurs, les objets sont qualifiés de qualité Biennale, alors qu’à la Biennale les objets sont qualifiés de qualité musées » ou bien « Les golden boys qui achetaient du Ruhlmann ou du Chareau se tournent aujourd’hui vers Poillerat » ou encore « Le marché du XIXe siècle n’existe pas parce qu’il n’y a pas de grand marchand. À quand les représentants des Diehl, Lièvre, Grohé et Fourdinois ? »
Lui collectionne le XIXe, la France de 1850 à 1860, l’Angleterre de 1870 à 1910 avec les Arts & Crafts, puis quelques incursions vers l’Autriche de Kolo Moser et de la Wierner Werkstätte. Il sait conseiller ses clients, les pousse vers plus d’originalité. Alors où voir du Graff ? À Avignon, l’hôtel La Mirande au pied du Palais des Papes, à Paris, le restaurant L’Ambroisie, place des Vosges, deux magasins d’antiquités sur la place Beauvau et surtout les stands d’Hopkins-Thomas, Jacques Perrin, la galerie Mermoz, Bob et Cheska Vallois pour la Biennale des Antiquaires. Dieu est décidément partout.
Le parcours initiatique de Jacques Grange
Nonchalamment allongé sur sa méridienne, dans l’ancien appartement de Colette donnant sur le jardin du Palais Royal, Jacques Grange évoque, laconique mais non sans plaisir, ses débuts : « Des cours de dessin aux Arts Déco. Quatre années à l’École Boulle, puis Camondo. Quand j’étais adolescent, j’avais un ami dont l’appartement avait été décoré par Henri Samuel. Des Rouault, Buffet ou Vieira da Silva sur des meubles Louis XV. Pour moi, ce fut une révélation. Parallèlement, je regardais les vitrines de Madeleine Castaing, une magicienne à l’esprit excentrique. Je rêvais de travailler avec David Hicks mais j’ai fait mon premier stage chez Samuel qui avait été lui-même formé chez Jansen avec Stéphane Boudin. Grâce à lui, j’ai pu suivre les chantiers du château d’Armainvilliers et de la rue de l’Élysée pour les Rothschild, du Grand Trianon, de l’appartement de Bleustein Blanchet avec sa bibliothèque de Giacometti. En 1967, je rencontre Marie-Laure de Noailles. Choc devant l’architecture de Mallet-Stevens à Hyères. Puis je rencontre Bérard, les Lalanne, Niki de Saint-Phalle, Martial Raysse, Warhol... Je me mets à mon compte vers 1977... Je reçois tout comme une nourriture. Le goût de l’orientalisme grâce à Saint Laurent. La rigueur de Jean-Michel Frank également. Yves Saint Laurent disait d’ailleurs que la onzième merveille du monde, c’était le décor de Frank chez les Noailles... »
Mais au fait, qu’est ce qu’un décorateur ? « C’est celui qui a le sens de l’architecture intérieure. Pour un simple agrandissement ou une création totale, ce n’est pas la même chose. Un décorateur doit créer un scénario. Une fois, c’est un petit polar, une autre fois un péplum aux grands moyens. Pour ma part, je pense défendre la grande tradition française de qualité. J’aime ce qui coûte mais qui ne se voit pas. » Comment qualifier le style Jacques Grange ? « Un style intemporel, poétique, confortable, élégant, classique. Une ambiance interprétée avec douceur et non reconstituée. J’aime confronter les objets. Ici, par exemple, des meubles de Printz, Iribe près d’un paravent romantique ou d’un tapis de Boiceau. C’est d’ailleurs Roger Vivier, le premier, qui a su mélanger les objets... » Et ses projets ? Le Théâtre Marigny où Christian Bérard est mort sur scène. L’appartement des Pinault à New York. Celui de Ronald et Aerin Lauder à Palm Beach. La nouvelle maison d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé à Tanger. « Car, souligne Jacques Grange en une dernière pirouette, il n’y a pas de grand décorateur sans grand client. »
Jacques Garcia, l’homme public
À Paris, L’Avenue, La Villa Barclay, Le Fouquet’s, Le Grand Café, Ladurée sur les Champs-Élysées, le Ruc, Runtz ou le Musée de la Vie romantique, c’est lui. Le Majestic à Cannes, l’Hôtel Royal et l’Hôtel Normandy à Deauville, le Grand Hôtel de Dinard et celui d’Enghien, c’est encore lui. La Maison de l’Artisan à Beyrouth et Le Danube à New York, c’est toujours lui. Le nom de Jacques Garcia résonne au rythme des lieux publics à la mode qu’il teinte d’une atmosphère toujours différente. Empire pour La Grande Armée, Napoléon III pour l’Hôtel Costes, néoclassique pour L’Esplanade qu’il vient de terminer en juin... Fin connaisseur de l’histoire de l’art, il aime évoquer le goût Rothschild et un certain esprit « Mouchy-Courances ».
Si on lui demande quelle est sa principale qualité d’architecte d’intérieur, il répond qu’il est avant tout un créateur d’espaces. « Au moment d’imaginer un nouvel endroit, c’est aux volumes que je me consacre d’abord. Eux s’imposent. Et je serais tenté de dire qu’une fois la base redessinée, le gros de mon travail est fait... Un beau décor part d’une belle architecture. » Et côté décoration ? « Je suis en décalage avec les autres décorateurs, dit-il, car dans mon enfance mon goût me portait vers le conceptuel et le minimal. J’ai collectionné Albers, Klein ou Fontana. Et puis j’ai pu acheter des objets de provenance royale comme cette paire de fauteuils signés Foliot et commandés par Louis XV pour Mme Du Barry. En décoration, j’ai une véritable fascination pour la maison éternelle avec ses stratifications d’objets. À Champ de Bataille, j’ai d’ailleurs essayé de reconstituer cette sorte d’épaisseur mentale que l’on retrouve encore dans certaines demeures anglaises. » Et pour qui connaît ce château normand, devenu la propriété de Jacques Garcia en 1992, il n’y a aucun doute : l’ancien palais ducal du Neubourg a continué inlassablement sa vie depuis sa conception à l’époque classique. On y retrouve à la fois du mobilier portant les marques de la Couronne, une table provenant des collections de Paul Ier à Pavlosk ou des verreries et faïences de Creil du XIXe. Le tout conjugué harmonieusement.
Ces « morceaux choisis », tirés d’une galerie idéale de portraits, ne doivent pas masquer le travail des Negoescu, François Catroux, Guy-Marie Kieffer, Jean-Louis Riccardi, Didier Gomez, Alberto Pinto, Olivier Thual et autres décorateurs que l’on peut voir à l’occasion de cette Biennale signée Christophe Decarpenterie. De même on découvre dans les allées du Carrousel du Louvre les décors fastueux et ludiques inventés par certains antiquaires eux-mêmes. Mais les ténors de la décoration ne doivent pas faire oublier la jeune génération montante : les Hubert Le Gall, Éric Gizard, William Foucault, Didier Benterli et Jean-Dominique Bonhotal à Paris ou Jim Joseph, Jamie Drake et Daniel Romualdes à New York. Des noms que l’on retrouvera certainement au gré des futures Biennales de ce siècle nouveau.
François Catroux, 103, rue de Lille, 75007 Paris, tél. 01 45 50 34 81. Christophe Decarpenterie, 18 avenue des saisons, 1050 Bruxelles, tel. 322 640 3376.
Thierry Despont, 335 Greenwich Street, New York, NY 10013, tél. 212 334 9444.
Jamie Drake, 140 East, 56 Street, New York, tél. 001 212 754 30 99.
David Anthony Easton, 72 Spring Street, floor 7, New York, NY 10012, tél. 212 334 38 20.
Jacques Garcia, 212, rue de Rivoli, 75001 Paris, tél. 01 42 97 48 70.
Éric Gizard, 31, avenue Parmentier, 75011 Paris, tél. 01 48 07 16 18.
Didier Gomez, 15, rue Henri Heine, 75116 Paris, tél. 01 45 25 63 13.
François-Joseph Graff, 17, rue de Lille, 75007 Paris, tél. 01 42 61 39 39.
Jacques Grange, 118, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, tél. 01 47 42 47 34.
James Joseph, 1181 Broadway, New York 10001, tél. 1 212 941 1900.
Guy-Marie Kieffer, 99, rue de Vaugirard, 75006 Paris, tél. 06 09 66 13 34.
Hubert Le Gall, 22, rue de Tourlaque, 75018 Paris, tel. 01 42 64 62 53.
Brian McCarthy, 1414 Avenue of the Americas, suite 404, New York, NY 10019, tél. 212 308 76 00.
Peter Marino, 150 East 58 Street, New York, NY 10022, tél. 212 752 5444.
Juan Pablo Molyneux, 29 East 69th Street, New York, NY 10021, tél. 212 628 00 97 ou 20, rue Maître Albert, 75005 Paris, tél. 01 40 46 05 41.
Alexandre et Cristina Negoescu, 214, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 45 55 63 48.
Alberto Pinto, 61, quai d’Orsay, 75007 Paris, tél. 01 45 51 03 33.
Jean-Louis Riccardi, 32, rue Vineuse, 75016 Paris, tél. 01 47 27 07 76.
Daniel Romualdez, 119 West 23rd Street, New York, tél. 1 212 989 8429.
Olivier Thual, 41, boulevard Raspail, 75007 Paris, tél. 01 42 84 07 16.
Tino Zervudachi et Mlinaric, 16, East, 79 Street, New York, tél. 001 212 327 11 92.
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Profession décorateur
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Abonnez-vous dès 1 €- Michael Frank, Molyneux, éd. Rizzoli, New York, 1997.
- Franck Ferrand, Jacques Garcia ou l’éloge du décor, éd. Flammarion, Paris, 1999.
- Jean-Louis Gaillemin, Antiquaires, éd. Assouline, Paris, 2000 (à paraître en octobre). Avec la verve et l’élégance qui caractérise ce spécialiste des arts décoratifs, un portrait splendide d’une profession.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Profession décorateur