C’est un outil plus qu’une machine. L’outil, que ce soit le pinceau ou la sérigraphie, permet l’empreinte ou la trace qui est l’expression de ma pensée à travers ma main.
Je ne vois pas ce support comme froid, je l’utilise comme un motif qui me permet une variété de graphisme ou d’écriture. Chaque tableau se construit dans le temps long et l’étape avec le sérigraphe constitue un moment dans l’élaboration de la peinture finale.
La création en atelier reste le modèle dominant depuis la Renaissance, de Bellini à Rubens en passant par Titien, Jordaens, Courbet ou Rauschenberg. J’ai construit mon atelier autour de deux axes : la transmission et le collectif. L’atelier permet l’échange et la confrontation des idées. Cela permet aussi de répondre à des projets plus ambitieux, comme la réalisation du plafond du Pavillon Ledoyen, l’hôtel St. Regis à Venise ou l’hôtel Madame Rêve à la Poste du Louvre. L’artiste est un entrepreneur, son parcours est une carrière. Le danger réside plus dans l’isolement et le retrait sur soi.
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Olivier Masmonteil : « L’atelier permet l’échange et la confrontation des idées »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°751 du 1 février 2022, avec le titre suivant : Olivier Masmonteil : « L’atelier permet l’échange et la confrontation des idées »