Critique - D’art - Quand il a reçu le prix Aica France 2018 de la critique d’art pour la présentation du travail de Marlène Mocquet, Numa Hambursin dit avoir ressenti « un plaisir immense qu’il n’aurait pas soupçonné ».
« Je n’étais pas aussi isolé que je le pensais dans ma manière d’envisager la critique d’art », ajoute-t-il. Son livre Un journal d’un curateur de campagne ou son texte de présentation de Marlène Mocquet l’expriment sans détour : « Je rêve d’un critique qui préférerait le mystère des mots au silence glacé des concepts », écrit-il. Les défis de l’art actuel lancés au langage comme au curateur ou au responsable d’institution, Numa Hambursin les a appréhendés très jeune via sa mère d’abord, la galeriste Hélène Trintignan, puis via son propre parcours à Montpellier comme galeriste et directeur artistique du Carré Sainte-Anne. Numa Hambursin a toujours revendiqué son plaisir de vivre dans ce pays qu’il aime, qui qui va de Perpignan à Menton. Ce territoire lui a permis de construire une liberté en propre tout en créant à Montpellier la programmation du Carré Saint-Anne et celle de l’Espace Dominique Bagouet. L’annonce de sa démission en 2017, en raison des divergences avec le maire Philippe Saurel, colle à ce besoin d’avoir les coudées franches mais aussi la confiance de ceux pour qui il travaille. Aujourd’hui, la mission que lui a confiée le maire de Cannes de redynamiser la programmation artistique de la ville, notamment celle de La Malmaison, le conduit en terra incognita, non sans conserver à Montpellier ses fonctions de directeur de la Fondation Helenis GGL pour l’art contemporain dont l’inauguration est programmée en 2019.
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Numa Hambursin, critique d’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°716 du 1 octobre 2018, avec le titre suivant : Numa Hambursin - Critique D’art