Le Frac édite une collection de monographies qui s’inscrit dans une stratégie globale, comme nous l’explique son directeur.
Nous éditons entre trois et cinq livres par an. Le Frac a toujours eu une politique d’édition. Mais, il y a une dizaine d’années, nous avons choisi d’accompagner systématiquement nos expositions monographiques d’un livre, qui est un peu plus qu’un catalogue d’exposition. Ces livres ont la particularité d’être proposés à la vente à prix coûtant (19 euros). Nous réalisons et diffusons nous-mêmes nos livres, ce qui nous permet de les vendre à un prix très raisonnable. Cela fait partie d’une stratégie globale du Frac qui consiste à maintenir la gratuité de la visite pour les visiteurs et à proposer des livres à prix plancher. Évidemment, cette stratégie est rendue possible grâce aux subventions que nous recevons des collectivités, mais également par un club de mécènes dynamique, qui réunit une quinzaine d’entreprises implantées sur le territoire auvergnat et qui nous accompagne dans nos projets.
D’abord, il est très important de conserver un témoignage de nos expositions. Ensuite, nos livres sont à la fois des outils de diffusion du travail des artistes, de communication pour le Frac, de valorisation pour nos partenaires et nos mécènes, et une source de revenus, nos livres étant vendus au Frac, sur notre site Internet et dans certaines librairies.
Pas vraiment puisque beaucoup de nos livres sont déjà épuisés, et certains très recherchés, comme les livres que nous avions édités pour les expositions de David Lynch et de Gregory Crewdson. Les tirages sont compris entre 800 et 2 000 exemplaires, selon les expositions. Le tirage du livre sur Denis Laget, que nous venons d’éditer, est important, puisqu’il est réalisé dans le cadre d’une itinérance de l’exposition du Frac Auvergne au Musée des beaux-arts de Rennes et au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence.
Le format de 31 x 25 cm est toujours identique afin d’inscrire les livres dans une collection. La pagination se situe entre 160 et 200 pages, et nous ne faisons jamais l’impasse sur la qualité des reproductions. En termes d’auteurs, cela se décide au coup par coup : pour le texte sur Denis Laget, j’avais la certitude que Karim Ghaddab était le mieux placé pour écrire un beau texte. Pour notre prochain livre sur le travail d’Agnès Geoffray, le texte sera cette fois signé Sally Bonn, qui connaît bien le travail de l’artiste.
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Jean-Charles Vergne : « Certains livres du Frac Auvergne sont très recherchés »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°728 du 1 novembre 2019, avec le titre suivant : Jean-Charles Vergne : « Certains livres du Frac Auvergne sont très recherchés »