Ismaël Jamaleddine à la direction de La Condition Publique à Roubaix

Ismaël Jamaleddine est le nouveau directeur de La Condition Publique à Roubaix. Il a pris la tête du tiers-lieu situé à Roubaix (Hauts-de-France) en septembre 2024. Il remplace Jean-Christophe Lecassor qui a passé 8 ans à la direction de La Condition Publique.

Le jeune directeur de 35 ans est diplômé en droit international et en droit des relations économiques internationales de l’université CY Cergy Paris Université. Ancien administrateur d’une compagnie musicale « La Tempête », il était président du Musée Sauvage, un tiers-lieu labellisé « Fabrique du territoire » à Argenteuil (Île-de-France).

La Condition Publique est un tiers-lieu créé en 2004 dans le quartier ouvrier de Roubaix, une des villes les plus pauvres de France. Implantée dans une ancienne friche industrielle textile de 10 000 m2, le bâtiment en briques rouges accueille 95 000 personnes par an. La Condition Publique organise des ateliers, des évènements artistiques et culturels avec une forte orientation « art urbain ». L’établissement organise des expositions d’art contemporain et il accueille la braderie de l’Art et le festival Pile. Le tiers-lieu est aussi un espace de travail et de production pour des artistes en résidence.

Ismaël Jamaleddine a annoncé dans Culturables.fr son intention de mettre en valeur les savoir-faire liés aux arts de la main, de soutenir la diversité des pratiques artistiques et de renforcer l’ancrage local des programmes.

L’EPCC (établissement public de coopération culturelle) abrite différentes institutions et acteurs culturels issus des collectivités territoriales et provenant de différents horizons artistiques (art urbain, spectacle vivant, artisans). Une trentaine de structures y sont hébergées et le tiers-lieu emploie 25 salariés qui travaillent avec des associations locales. La Condition Publique est financée par la région Hauts-de-France, les villes de Roubaix et de Lille et le département du Nord avec un budget à hauteur de 3,3 millions d’euros, selon un rapport de la Cour des comptes.

L’établissement a reçu le label « Fabrique de Territoire du ministère de la cohésion des territoires ».