Si l’exposition « La force de l’art » prend parfois l’allure d’une foire d’art contemporain, ce n’est pas seulement à cause de son découpage en stands, mais aussi parce que bon nombre de ses commissaires proposent ni plus ni moins que des accrochages. Ces derniers ont réuni les artistes dont ils sont proches, cependant souvent sans véritable cohérence d’ensemble. En somme, ils ont établi des listes comme celles des galeries présentes sur les foires. L’exposition d’Éric Troncy fait peut-être figure d’exception. Celui-ci offre une véritable exposition dans l’exposition, avec un parcours à sens unique, qui s’ouvre en forme de clin d’œil avec un François Pinault en Grand Timonier. Fidèle aux artistes qu’il défend depuis toujours, comme Philippe Parreno, Éric Troncy est le seul à n’avoir pas respecté la règle du jeu : que viennent faire ici le Britannique Mark Handforth, le Suisse Ugo Rondinone et l’Italien Francesco Vezzoli ? Proposant un puissant écho à la programmation du Consortium de Dijon, avec une ouverture bienvenue sur Orlan, Troncy offre également des rapprochements discutables, tel celui de Xavier Veilhan avec Bernard Buffet, un artiste dont l’œuvre ne l’intéresse que depuis qu’il est mort.
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Grand Timonier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°238 du 26 mai 2006, avec le titre suivant : Grand Timonier