« Je n’ai jamais eu d’ambition et je n’aime pas beaucoup les ambitieux, disait Saul Leiter. Je n’ai jamais cherché à faire carrière, j’étais un peu fainéant. Je préférais aller au café, écouter la radio, voir des expositions ou peindre. » Pour ce coloriste de génie, le succès soudain de ses photographies de rues de New York que les années 2000 allaient redécouvrir s’apparentait à un film qu’il regardait en spectateur distancié. Les voies toutes tracées n’ont jamais eu sa préférence ni durant sa jeunesse (son père espérait en faire un rabbin), ni plus tard. Peinture et photographie constituaient chez lui deux champs étroitement associés, et l’expressionnisme abstrait une manière sensible de voir le réel qu’il a quitté à 89 ans, à New York, le 26 novembre dernier.
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Adieu Saul Leiter
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : Adieu Saul Leiter