Arles - Sa nomination, le 1er juillet dernier, à la direction de l’École nationale supérieure de la photographie (ENSP) à Arles portait pour la première fois une femme à la tête de l’institution, et un profil différent de celui de ses prédécesseurs.
L’ancienne directrice du Jeu de paume vient en effet de faire sa toute première rentrée universitaire en tant que chef d’établissement « épaulée, précise-t-elle par Delphine Paul, nouvelle responsable des études de l’école au fait des problématiques de l’enseignement supérieur ». L’installation fin novembre de l’ENSP dans son nouveau bâtiment conçu par Marc Barani signe l’entrée dans une nouvelle ère. Nouveau lieu, nouvelle dynamique donc, et une feuille de route qui engage l’école à une plus grande internationalisation et à l’ouverture à de nouvelles pratiques de l’image notamment. « La création artistique passe aujourd’hui par différents supports, démarches, registres et recherches. On ne peut pas parler que de la photographie. Elle-même n’est plus une pratique isolée ; elle travaille avec l’histoire, l’économie, la politique, la sociologie… », souligne Marta Gili, connue pour avoir toujours imprimé ses convictions dans ses diverses responsabilités, que ce soit à Paris ou à Barcelone, sa ville natale où elle a vécu près de cinquante ans. « La création artistique est en bonne santé quand elle entretient un rapport critique au monde », rappelle-t-elle. Sa programmation au Jeu de paume lui a donné la part belle, l’ENSP nouvelle génération n’y dérogera pas, c’est certain.
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Marta Gili - Arles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°729 du 1 décembre 2019, avec le titre suivant : Marta Gili - Arles