Offrant ses cimaises à son alter ego shangaïen – le Musée d’histoire de la Ville de Shangaï –, le Musée Carnavalet à Paris présente près de 200 photographies illustrant la vie de cette grande cité portuaire chinoise, depuis la chute de l’empire, en 1911, jusqu’à la proclamation de la République populaire, en 1949. Ancien village de pêcheurs, Shangaï prit son essor au milieu du XIXe siècle avec l’installation de concessions occidentales. Devenue le principal port de commerce européen en Chine, la ville céda progressivement à la mode des gratte-ciel, des néons et des grands magasins, comme l’illustrent des clichés des années 1920 immortalisant le Bund (rue longeant le fleuve). Pour la plupart inédites en France, les photographies montrent également, au côté de cette société vivant au rythme des transactions internationales et des manifestations organisées par les puissances coloniales (compétitions sportives, bals ...), la vie plus modeste des vendeurs de cannes à sucre ou des raccommodeurs de porcelaine.
10 décembre 2003-7 mars 2004, Musée Carnavalet, 23 rue de Sévigné, 75003 Paris, tél. 01 44 59 58 58, tlj sauf lundi et jours fériés 10h-18h. Catalogue, coédition Paris-Musées/Fidakli, 192 p, 30 euros.
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Vent d’est, vent d’ouest
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°178 du 10 octobre 2003, avec le titre suivant : Vent d’est, vent d’ouest