CHICAGO (ETATS-UNIS) [12.06.14] – Le Cultural Policy Center de l’Université de Chicago publie une étude sur le financement public des institutions culturelles dans certaines villes ou régions américaines. Dans une analyse comparative, elle s’attache à prendre Chicago comme point de référence.
Il ressort d’une étude publiée par le Cultural Policy Center de l’Université de Chicago que les subventions publiques allouées aux établissements culturels accusent une baisse certaine. Par ailleurs, du fait des sources diverses de financement, les villes étudiées ne bénéficient pas du même traitement. Partant de l’analyse des fonds alloués à la ville de Chicago, l’étude les compare avec ceux de Baltimore, Houston, Phoenix, San Francisco, Philadelphie, Boston, San Diego ainsi que les comtés de Miami, Cuyahoga (Cleveland), Portland, Denver et Colombus.
L’étude part du constat selon lequel il existe 3 sources traditionnelles de financement public des institutions artistiques, à 3 niveaux différents : au niveau fédéral, avec le National Endowment for the Arts (NEA), au niveau de l’état et enfin au niveau local. Globalement, ces subventions publiques ne représentent que 7 % du revenu global des organisations et musées américains.
Elle s’attache également à analyser l’origine des fonds publics alloués, c'est-à-dire les subventions attribuées suite à un appel d’offre, celles attribuées spécifiquement à une institution et enfin celles correspondant à un budget spécifique.
Sur la période étudiée (2002-2012), l’analyse fait ressortir des différences notables entre les 13 régions ou villes étudiées. Ainsi, le comté de Cuyahoga a reçu 18 millions de dollars en 2012, contre moins de 8 millions de dollars pour la plupart des autres zones d’étude s’agissant des subventions allouées suite à un appel d’offre (Chicago, Denver, Philadelphie, Baltimore, Houston), notant que Boston et Phoenix se situent au plus bas des subventions recueillies.
Pour la ville de Chicago, 59 % de ses fonds publics ont été attribués par l’Etat de l’Illinois, contre 24 % par le NEA et 17 % au niveau local. Il est à noter qu’en 2002, la part de l’Etat était de 77 %, celle du NEA de 14 % et enfin la part de financement local de 9 %. Alors que Chicago, Baltimore, Boston, Philadelphie, Phoenix et Boston perçoivent le plus gros de leurs subventions de l’Etat, l’étude démontre que d’autres zones comme Houston ou le comté de San Diego perçoivent le plus de fonds des bureaux locaux (93 % pour San Diego).
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Une étude américaine montre la répartition inégalitaire des fonds publics pour les établissements culturels aux Etats-Unis
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Abonnez-vous dès 1 €Art Institute of Chicago - © Photo J. Nguyen - 2005 - Licence CC BY-SA 3.0